Depuis la version de 1910 du danois Alex Strom, le portrait de Dorian Gray a été adapté de nombreuses fois sur écran... La dernière date de 2006, mais cela n'arrête pas les producteurs qui nous proposent donc une toute nouvelle version de l'oeuvre d'Oscar Wilde...  

Cette fois, c'est au tour d'Oliver Parker de s'attaquer à la réalisation de ce remake avec entre autres la présence de Ben Barnes, Ben Chaplin, Colin Firth, Rebecca Hall et Emilia Fox.

Pour rappel, l'oeuvre originale raconte la déchéance d'un noble dont le meilleur ami a peint un portrait qui subit les conséquences des actes de son modèle, préservant ce dernier des affres du temps et de son comportement.

Le roman original est riche de philosophie et de rebondissements, éléments qui ne sont pas toujours exploités à leur juste valeur dans les adaptations cinématographiques.

Il ne reste plus qu'à espérer que le film soit à la hauteur du travail d'Oscar Wilde.

Et voilà une nouvelle série dont le synopsis rappelle fortement le prisonnier, mais en groupe... Parviendra-t-elle à se démarquer?

Créée par Christopher McQuarrie, avec dans le rôles des 7 prisonniers: Jason Wiles, Daisy Betts, Chadwick Boseman, Tina Holmes, Sean O'Bryan, Alan Ruck, Kate Lang Jonhson et Kandyse Mc Clure...

Vous allez me dire: "Mais, ça fait 8?!" et vous avez raison, c'est parce que l'un des prisonniers est remplacé durant la saison. On retrouve également dans les autres rôles Gerald Kyd et Lola Glaudini.

Côté réalisation, la série réussit à avoir une identité et les évènements qui ont lieu à l'intérieur sont bien différenciés de ceux qui ont lieu à l'extérieur. C'est d'ailleurs un point original de la série. En effet, nous suivons à la fois les prisonniers et ceux qui les recherchent.

A l'intérieur, nous nous retrouvons effectivement entre un prisonnier et un lost. D'un côté, les personnages sont sous constante surveillance, et subissent des espèces de tests tout en espérant s'enfuir d'une façon ou d'une autre, de l'autre le groupe cherche à s'articuler, les personnalités de révèlent peu à peu, les relations changent... A l'extérieur, un journaliste part en quête de l'une des prisonnières (son ex-femme) et va se retrouver traqué par les organisateurs du "grand plan".

Bien que la saison ait un rythme un peu lent tout au long de la série, on se rend compte, à la fin, qu'il s'est finalement passé pas mal de chose en 13 épisodes et que les deux ou trois derniers réservent de sérieux changements pour la suite.

On appréciera le fait que les organisateurs ne soient pas tout puissants comme dans le prisonnier, et que les mystères soient accessibles contrairement au démarrage de Lost. Du coup, on croit en la possibilité de se défaire de ce piège, on comprend comment les choses s'organisent, et même si le but ultime reste plutôt bien caché, on réussit à suivre l'ensemble.

Une série qui pourrait se faire une petite place si elle réussit à se renouveler sur la suite.

Alors que la série heroes s'est terminée, que Marvel et DC Comics se préparent à la grande bataille pour la conquête des salles de cinéma, voici une petite série anglaise qui nous parle de super pouvoirs...

C'est à l'automne 2009, que les anglais ont pu découvrir cette mini série de 6 épisodes nous racontant comment cinq rejets de la société se retrouvent dotés de pouvoirs... et embarqués dans une situation qui les lie plus qu'ils ne le voudraient.

Le ton de la série est assez cru, et les préoccupations de ces ados/ jeunes adultes sont très... ados/jeunes adultes. N'attendez pas des envies de responsabilités, ou de sauvetage du monde... On est dans le monde réel!!!

Les personnages ne sont ni des héros, ni mêmes des gens qu'on admire, ils sont plutôt des loosers, des provocateurs, des gens à problèmes (ce qu'ils ont d'ailleurs)...

Le scénario est plutôt bien amené avec des évolutions entre les personnages, des moments de stress et même des scènes d'humour (plutôt provoc' voire d'un gout douteux, mais qui colle bien).

En bref, un ovni dans le monde des séries. Mais avec tout ça, cette réalisation a décroché une seconde saison et même, une troisième qui est déjà prévue...

Ne reste plus qu'à voir l'évolution à venir, car on reste tout de même en équilibre dans un environnement qui peut rapidement glisser vers le médiocre ou le génial.

Une série qui reste à destination d'un public averti.

Et bien ca y est, le projet est bien engagé. Le marsupilami devrait bientôt voir le jour au cinéma...

C'est Alain Chabat, qui après s'être attaqué avec succès à Asterix et Obelix, va prendre en main le film autour du Marsupilami, pour ce faire, il s'entourera pour les rôles, entre autres, de Jamel Debbouze, de Lambert Wilson et bien entendu, de lui-même...

Si le scénario reste encore top secret, on peut faire confiance à Alain Chabat pour rester dans l'esprit de Franquin, tout en apportant de l'inédit.

Le film est prévu pour sortir le 4 avril 2012.

D'ici là: Houba! Houba! Houba!

Le quatrième opus de la série est arrivé, avec le logo 3D dans le titre (que j'ai volontairement retiré pour l'article. Alors, en avons-nous pour notre argent?

A la fin du troisième opus, nous avions abandonné une Alice prête à mener la bataille contre le coeur d'Umbrella, la compagnie à l'origine de l'anéantissement du monde sous l'influence du virus zombificateur (oui, des fois, j'invente des mots...).

La première chose que l'on peut se demander, c'est qui peut lutter contre Alice, étant donné la puissance acquise précédemment, ce que démontrent d'ailleurs les premières minutes du film. Ensuite, par un savant tour de passe passe, on rétablit l'ordre des choses et on repart vers la quête d'Arcadia, une lueur d'espoir entrevue dans le second épisode (où s'est réfugiée Claire Redfield)...

Sans en dire plus sur le contenu, cet épisode n'est pas pleinement satisfaisant. On se prend une ou deux fois à lâcher un: "Ben voyons..." et on termine sur un: "Et moi qui pensait que ce serait le dernier épisode..."

Techniquement, la 3D est de bonne qualité, la méthode utilisée étant la même que pour Avatar (à savoir, filmer avec deux caméras, en opposition à un passage en 3D en post-production). On regrettera néanmoins de n'avoir une poignée de scènes l'exploitant véritablement (dont la fameuse scène d'introduction). En regardant le film, on a donc cette sensation de passer d'un mode 2D à 3D pour une séquence spécifique puis de revenir à la 2D pour la suite.

En bref, un nouvel épisode, pas fabuleux malgré quelques scènes intéressantes (et un bon raccord autour d'Arcadia), qui laissera encore une fois la porte grande ouverte (plus ce n'est pas possible) sur un 5ème opus...

A réserver dans tous les cas, à ceux qui ont suivi l'histoire depuis le début, les autres ne pouvant faire le lien entre les intervenants et les évènements.