Des Batman, il y en a eu beaucoup, des sombres et des colorés. La nouvelle série réalisé par Christopher Nolan avec Christian Bale en héros apporte une nouvelle approche du personnage. Oublié la facette mystique, ici tout est clair et réaliste (excepté une ou deux cascades de notre chauve souris préférée).

Dans Batman begins, on découvrait la naissance de Batman, l'origine de son entrainement poussé, la source de ses multiples gadgets, la raison de son apparence et de l'utilisation qu'il en fait. Même la Batmobile est plus crédible dans sa nouvelle forme...

Dans Batman, the dark knight (rien à voir avec le comics de Franck Miller du même nom), on ne suit plus Batman, mais la ville de Gotham avec tous ses acteurs. Le Joker n'est plus un génie excentrique avec plein de gadgets colorés, c'est réellement un fou malsain qui fait peur. Tout le film s'appuie sur la dualité qui existe entre les personnages et dans la société. Et on a beau sauter d'un individu à l'autre, le rythme n'est pas cassé, tout est cohérent, on suit l'évolution de l'entité Gotham jusqu'à la fin.

Ce film est directement la continuité du précédent et mérite vraiment qu'on se penche dessus, à partir du moment ou l'on aime les films sombres...

En dépit de la multiplication des adaptations de super héros au cinéma, il n'y avait pas vraiment eu de réalisation originale sur ce thème. "Incassable" de Night Shiyalaman s'était intéressé à la genèse d'un héros et avait apporté une vision un peu différente, mais globalement...

Hancock n'est pas une adaptation d'un comics, c'est une création originale pour le grand écran. Il nous présente un super héros... Non, le seul super héros au monde. En effet, il est le seul sur Terre à avoir les pouvoirs dont il est nanti. Le problème, c'est qu'être au dessus de l'humanité lui apporte son lot de malheur, côté psychologique... En effet, étant invulnérable, qui pourrait le forcer à quoi que ce soit... C'est ainsi qu'ayant sombré dans l'alcoolisme et la déchéance, chacune de ses interventions de "superhéros" provoque plus de dommages que de résultats...

Le film se divise en deux parties, la première s'intéresse à l'état du personnage et son évolution, sa reprise en main par un expert en communication. La seconde partie se concentrera sur ses origines et le pourquoi du comment.

Excepté une scène, qui malgré le fou rire qu'elle a produit, reste une scène vulgaire et irréaliste (en tout cas je l'espère), le reste du film est cohérent et bien construit. Will Smith est crédible dans son jeu d'acteur et on passe un bon moment entre scène d'action et humour.

En bref, ce film apporte une image originale et crédible de ce que pourrait être un super héros dans notre monde.

En octobre, c'est Coluche qui ouvre le bal, ai je besoin d'en dire plus?
- Coluche, l'histoire d'un mec réalisé par  Antoine de Caunes avec  François-Xavier Demaison, Léa Drucker

Et en prévision sans dates précises, un film sur la vie de Bruce Lee.
- Rage & Fury  réalisé par  Rob Cohen

L'adaptation d'un manga ayant une très bonne réputation autour du jeu de go.
- The Go Master  réalisé par  Tian Zhuangzhuang avec  Chang Chen, Sylvia Chang

Quand Shakespeare passe sur le grand écran, c'est souvent une bonne adaptation, comme si les réalisateurs et les producteurs faisaient vraiment des efforts pour être au niveau de l'œuvre, nous ne pouvons donc qu'espérer le meilleur.
- Le Roi Lear  réalisé par  Joshua Michael Stern avec  Anthony Hopkins, Keira Knightley