Jon Favreau continue à réaliser les aventures d'Iron Man dans ce second opus où l'on retrouve Robert Downey Jr (Tony Stark/ Iron Man), Gwyneth Paltrow (Pepper Potts) Don Cheadle (Jim Rodes/War Machine) et Samuel L. Jackson (Nick Fury), mais aussi Scarlett Johansson (Natasha Romanof/ La veuve noire) et Mickey Rourke (Ivan Vanko/Whipslash).

Reprenant à la suite du premier opus où Tony Stark annonçait au monde qu'il était Iron man, le film nous amène sans aucun doute aux vengeurs (à noter l'introduction d'un futur héros après le générique...)

Si le scénario tient le choc, ainsi que le visuel, on a tout de même l'impression que certaines choses sont précipités: l'acte clef de Jim Rodes par exemple semble excessif, il aurait certainement fallu lui offrir une ou deux scènes supplémentaires avant, ainsi que la relation entre Tony et Pepper qui est un peu trop caricaturale. De même, le milieu du film a tendance à s'allonger un peu trop et... heureusement, la fin arrive juste à temps pour sauver le rythme global du film.

En bref, s'il est moins bien réussi que le premier opus, on y retrouve de l'humour, des scènes d'actions spectaculaires et une trame qui se tient correctement.

Prochain rendez vous avec Iron man en 2012 dans les vengeurs et qui sait, peut être dans un Iron man 3 entre temps (quand le succès rapporte de l'argent...).

Après 13 épisodes, Defying Gravity se confirme comme une série de science fiction à l'ancienne (voir l'article précédent). Ici pas de combat au blaster, ou de poursuites en vaisseaux spatiaux dans des gorges de planètes oubliés... Tout se joue sur les relations entre les personnages et sur leur mission.

Dans un futur proche, une équipe d'astronaute est envoyé dans le système solaire pour effectuer la tournée des planètes... Mais la raison réelle est cachée à l'équipage, ainsi qu'au reste du monde... Et c'est là que l'influence à la Arthur C. Clarke se fait sentir...

Defying Gravity est une bonne série qui permettra aux spectateurs de mettre un pied dans la science fiction sans en ressentir les effets, une série où l'on oubliera les rythmes effrénés, les retournements multiples de situation etc...

Gagnera-t-elle les ovations du public qui lui ouvrira les portes de saisons futures? Ce n'est pas certain, mais elle mérite d'être vue...

Kick-Ass est, comme le titre le suggère, un film politiquement incorrect, un peu déjanté et comportant quelques scènes de violence. Réalisé par Matthew Vaughn (qui avait précédemment réalisé l'adaptation cinématographique de Stardust) on y retrouve quelques têtes connues, tel que nicolas Cage et Mark Strong.

L'histoire raconte comment un fana de comics décide un jour de devenir un super héros, simplement en achetant un costume et en y croyant... Le film aurait pu s'arrêter là et enchaîner une succession de gags, mais non... C'est un véritable scénario que nous découvrons dans ce film avec de vrais méchants, de vrais morts et une vraie fin qui en met plein la vue...

L'histoire est adapté du comics de Mark Millar (déjà auteur de Wanted) et John Romita Jr.

Bien sûr, le film a dû lutter pour pouvoir montrer une fillette de 11 ans faire le nettoyage à grand coup de lance et de flingues, mais au final, il a réussi à faire plier les têtes bien pensantes de la censure. Autant dire que le film ne plaira pas à tout le monde...

En bref, Kick ass est une bonne surprise, bourrée d'humour, d'action et de personnages hauts en couleur (costumes et sang)... Et il a si bien réussi, qu'un numéro deux est d'ors et déjà prévu pour une sortie en 2012,  à priori, plus sombre que cet épisode.

Dans la vieille série de films autour de la planète des singes se trouve un épisode racontant la révolte de ces derniers, alors que l'homme est encore la race dominante sur la planète. Le leader de cette révolte, le premier singe esclave qui osera prononcer le mot "non", est César.

Rupert Wyattt sera donc chargé de cette réadaptation, ce qui se révèlerait être une préquel aux films la planète des singes.

Dans l'histoire originale, César était le descendant de singes du futur revenus dans le passé et massacrés par les hommes pour leur différence. A priori, le scénario ne concerverait peut être pas cet élément plus complexe, se contentant de montrer l'évolution du singe et, qui sait, le renversement du monde des hommes par les "primates"...

Le tournage est prévu en juillet cette année, ce qui augure une diffusion dans les salles en 2011.

C'est Luc Besson qui aura eu la lourde tâche d'adapter les aventures d'Adèle Blanc-Sec de Jacques Tardi au cinéma.

On se souviendra de la narration très particulière des bandes dessinées (Tome 1 à 5, Tomes 6 à 9) qui avait la particularité de ne pas vraiment avoir d'héroïne, puisque le personnage d'Adèle Blanc-Sec était plus témoin et fil conducteur des histoires qu'autre chose.

Dans le film, Adèle a un but et y met les moyens, devenant ainsi le personnage principal de ses propres aventures. Le film emprunte de nombreux éléments aux bandes dessinées mais s'offre néanmoins une trame globale originale.

Les effets spéciaux ne sont pas fabuleux, certains étant plus réussis que d'autres, mais le tout tient ensemble. On retrouvera Louise Bourgoin dans le rôle principal, mais on remarquera assez vite qu'elle n'est pas actrice, même si sur la globalité, elle s'en sort tout de même pas mal et incarne plutôt bien la romancière.

Durant le film, on sent la lutte du réalisateur pour tenter de respecter le type de narration de l'histoire originale tout en faisant un film pour le cinéma. Ainsi on regrettera une homogénéité sur l'ensemble, mais là, je l'avoue, je pinaille...

A noter tout de même que les personnages sont particulièrement bien réussis, caricaturaux à souhait et visuellement parfait.

En bref, c'est une bonne adaptation qui, à mon avis, est plus accessible que la BD et lui rend honneur. D'autant plus que Jacques Tardi l'a fortement apprécié malgré les gros changements autour de son héroïne.

On y découvre l'univers particulier de l'oeuvre d'origine avec sa faune et ses personnages, on y retrouve l'humour omniprésent et on bénéficie en plus d'une histoire correcte tout à fait dans le ton.Alors, que demander de plus?